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Comprendre l'installation électrique
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Comprendre l'installation électrique

Fiche conseil - Comprendre l'installation électrique


L'INSTALLATION ÉLECTRIQUE


L’électricité dans le logement est source de bien-être : elle apporte la lumière et l’énergie nécessaire au fonctionnement des appareils. Mais connaissez-vous vraiment l’installation qui permet de distribuer cette énergie chez vous en toute sécurité ? Pour y voir clair, voici les principes de base qui vous permettront de mieux comprendre votre installation électrique, surtout si vous envisagez de réaliser des travaux de construction ou d’amélioration.


Nous allons voir :
- NF C 15-100 : une norme à connaître
- La mise à la terre
- Les pièces d’eau et l’électricité
- Le tableau électrique
- Les circuits d’éclairage
- Les circuits de prises
- Les circuits chauffage et volets roulants
- Le réseau de communication
- La gaine technique logement
- Une bonne installation pour plus de sécurité
Electricité




NF C 15-100 : une norme à connaître


La norme NF C 15-100 fixe les règles de conception, de réalisation et d'entretien des installations électriques basse tension en France. Elle veut ainsi offrir aux occupants plus de garanties, plus de sécurité, un meilleur confort et un habitat évolutif. Elle est régulièrement mise à jour pour prendre en compte les évolutions des technologies et des exigences de sécurité. Toutes les installations, neuves ou rénovées, doivent respecter cette norme


Les points fondamentaux

- L'habitation doit impérativement comporter un circuit de terre raccordé sur une prise de terre.
- Un appareil général de coupure et de protection (disjoncteur de branchement ou d'abonné) doit être situé en tête de tableau, en aval du compteur électrique.
- Dans certaines régions, un appareil de protection contre la foudre (parafoudre) est obligatoire.
- Tous les circuits doivent être protégés par des appareils différentiel et des appareils de protection contre les courts-circuits.
- Dans la salle de bains, des volumes de protection sont définis.
- Les circuits d'éclairage et les circuits de prise de courant font l'objet de règles d'installation précises.
- La norme impose un certain nombre de prises de courant par pièce et par circuit.
- La norme impose la présence d'un coffret de communication et définit l'installation des prises spécifiques.
- Dans le neuf, tableau électrique et coffret de communication doivent être installés dans la Gaine Technique Logement


Les évolutions applicables à partir du 1er août 2010

 • Accessibilité personnes handicapées :

        - le disjoncteur d'abonné doit être au maximum à 1,30 m du sol.
        - une prise supplémentaire doit être placée à côté de l'interrupteur dans chaque pièce. 
        - les règles d’accessibilité à la Gaine Technique Logement sont désormais imposées

• La pose d’un parafoudre est obligatoire lorsque la sécurité des personnes est concernée.

• Dans la salle de bain, il faut prévoir un point d’éclairage équipé d’un DCL.

• Pour le chauffage et les volets roulants électriques, la norme impose un circuit spécifique avec une protection dédiée

• Le coffret de communication évolue : il doit comporter notamment un dispositif de brassage RJ 45 



La mise à la terre

Une prise de terre permet d’écouler les courants de fuite ou de défaut vers la terre. Une bonne mise à la terre est une condition impérative pour que les interrupteurs différentiels puissent assurer leur fonction de protection des personnes.


Que doit-on mettre à la terre ?

 Toutes les métalliques d’un bâtiment doivent être mises à la terre (liaison équipotentielle principale) en les raccordant à un conducteur de protection (ou conducteur de terre) de couleur vert-jaune.

Il s’agit de :

• toutes les canalisations métalliques d’eau, de chauffage, de gaz, etc,

• les corps des appareils sanitaires métalliques au sol, les autres éléments tels que les huisseries métalliques,

• les masses des appareils électroménagers,

• les salles de bains et les salles d’eau doivent comporter une liaison équipotentielle locale, raccordée au bornier de terre du tableau,

• la borne principale de terre est soit dans le tableau avec le bornier principal de terre, soit séparée. 




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Comment est raccordée une prise de terre ?


Pour la sécurité des personnes, une prise de terre de très bonne qualité est primordiale. Elle dépend :

• de la nature plus ou moins conductrice du sol,

• du taux d’humidité du sol,

• de la température,

• de ses dimensions et de sa forme.

La mesure de la résistance de terre n’est envisageable que par un professionnel, lui seul pourra vous assurer de la qualité de votre prise de terre.

1e solution PIQUET DE TERRE  2e solution BOUCLE EN FOND DE FOUILLES
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Une prise de terre réalisée en boucle à fond de fouille (solution 2) aura une meilleure valeur qu’un simple piquet enfoncé dans le sol

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Les pièces d'eau et d'électricité

La norme est particulièrement exigeante sur la sécurité dans la salle de bains et à juste titre : l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. Aussi les pièces d’eau doivent être protégées de façon particulière : la norme définit des volumes qui déterminent la pose des circuits et appareillages électriques. 

 CE QUE DIT LA NORME NFC 15-100  Tous les circuits doivent impérativement être protégés par un interrupteur différentiel 30 mA situé dans le tableau électrique. Les salles de bains et les salles d’eau doivent comporter une liaison équipotentielle locale, raccordée au bornier de terre du tableau. La norme indique les volumes de protection suivants 

la_norme_nf_c_15_100

(3) si raccordé au réseau d’eau par des canalisations fixes métalliques

(4) chauffe-eau horizontal placé le plus haut possible

(5) limité à l’alimentation des appareils autorisés dans ces volumes

(6) pour l’alimentation directe d’un appareil 

 

Classe I : appareils ménagers, convecteurs, appliques… obligatoirement reliés à la terre.

Classe II : appareils électriques «double isolation » ne devant pas être reliés à la terre.

 

Le tableau électrique

Pour mieux comprendre l’installation électrique, Legrand vous propose un tour d’horizon des différents appareils qui composent le tableau et assurent la protection des personnes et des biens

 

 

 

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La protection direct contre la foudre : le parafoudre

  

La norme NF C 15-100 impose un parafoudre dans les cas suivants :

 • Bâtiment équipé d’un paratonnerre

 • Bâtiment situé dans les départements en zone AQ2 et dont l’alimentation est entièrement ou partiellement aérienne.

 La récente évolution de la norme

* rend le parafoudre obligatoire en zone AQ2 lorsque la sécurité des personnes est concernée. Exemples : installation qui comporte un équipement de médicalisation à domicile, une alarme intrusion, une alarme incendie, une alarme technique contre les risques domestiques…

Guide

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment se propage la foudre ? 

On distingue 2 catégories de coups de foudre : les directs et les indirects. Ces derniers sont les plus fréquents : un seul coup de foudre peut générer à distance des surtensions se propageant par le réseau électrique jusqu’à l’intérieur du bâtiment et pouvant endommager les circuits électriques et les biens.
A ) La foudre frappe le bâtiment : un courant de très forte intensité s’écoule vers la terre

B) La foudre atteint une ligne aérienne, électrique ou téléphonique, générant un courant de plusieurs milliers d’ampères.

C) La foudre frappe le sol, générant une sur - tension du réseau de terre qui se propage à l’installation par remontée.

D) Lorsque la foudre tombe, elle crée un rayonnement électromagnétique qui se propage dans l’installation via les lignes aériennes.        
                 

                                              
  

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La protection des personnes : l'interrupteur différentiel

 

En association avec un conducteur de protection connecté à la terre, l’interrupteur différentiel détecte les fuites de courant dues à des défauts d’isolement et prévient tous risques d’électrocution en coupant immédiatement l’alimentation du circuit concerné.

Sa présence est obligatoire pour tous les circuits et la norme NF C 15-100 en précise le nombre minimum à installer en fonction de la superficie du logement.

  

ÉVOLUTION NORME NF C 15-100 À compter du 27 novembre 2015,

Le nombre et le type d'interrupteurs différentiels sont déterminés par la taille de l'installation électrique et non plus par celle du logement. La norme fixe de nouvelles règles pour une protection optimale des personnes :

  • Au moins 2 interrupteurs différentiels par logement, dont 1 de type A pour les circuits plaque de cuisson, lave-linge, prise de recharge véhicule électrique.
  • Les autres circuits doivent être protégés par au moins un interrupteur différentiel de type AC ou de type A.
  • Répartition des circuits éclairage et prises de courant sous au moins 2 interrupteurs différentiels, pour assurer une continuité de fonctionnement.
  • 8 circuits maxi sous un même interrupteur différentiel
 
 
 

 

 Comment choisir le bon interrupteur différentiel ?

 

Guide
L’interrupteur différentiel coupe instantanément le circuit lors d’un contact accidentel avec le courant. Pour une protection optimale des personnes, l’interrupteur différentiel doit avoir une sensibilité de 30 mA. La norme NF C 15-100 impose que tous les circuits du logement soient protégés par un différentiel adapté (AC, A, Hpi) :

Le type AC permet de se protéger contre les courants de défaut ( ex. : on touche une partie sous tension) à composante alternative. On l’utilise pour protéger la plupart des circuits sauf les circuits “spécialisés” tels que “plaque de cuisson” et “lave-linge”.

Le type A en plus des courants de défauts détectés par le type AC, permet un déclanchement en présence de courant redressés. Il doit obligatoirement protéger les circuits spécialisés tels que “plaque de cuisson” et “lave-linge”. 

Le type Hpi  présente une immunité renforcée aux déclenchements intempestifs. Il est adapté à la protection des circuits alimentant un congélateur ou du matériel informatique.

 

Évolution norme NF C 15-100 À compter du 27 novembre 2015,

L’intensité de l’interrupteur différentiel doit être :

• Soit supérieure ou égale au calibre du disjoncteur d’abonné.

• Soit supérieure ou égale à 1 fois la somme des intensités des disjoncteurs alimentant les circuits chauffage électrique, chauffe-eau et prise recharge véhicule électrique + 0,5 fois la somme des intensités des disjoncteurs des autres circuits

 

 

 

 

 

 

 

 





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 La protection des biens : le disjoncteur ou le coupe-circuit

Tout circuit doit comporter à son origine un dispositif de protection contre les surintensités : le disjoncteur ou le coupe-circuit. Ce dispositif coupe immédiatement le courant en cas de :

• court-circuit (contact phase et neutre),

• surchauffe des câbles électriques lorsqu’on branche un appareil trop puissant ou trop d’appareils sur un même circuit. Il évite ainsi les échauffements et les risques d’incendie.

Disjoncteurs : le bien d’équipement protégé au doigt et à l’oeil
Guide  
 

 

Guide

 Evolution norme NF C 15-100

A compter du 27 novembre 2015, le tableau électrique doit présenter une réserve d'emplacement libres pour une extension future de l'installation. Cette réserve est de 20% avec un minimum de 6 modules en logement collectif. Evolution norme NF C 15-100

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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Les circuits d'éclairage

L’éclairage du logement est le premier élément de l’installation électrique. Voici tous les points essentiels de la norme NF C 15-100 à retenir.

Les points d'éclairage
La norme impose au moins un point d’éclairage dans chaque pièce. À l’extérieur, vous devez installer un point d’éclairage au-dessus de chaque accès : porte d’entrée principale, porte de service...

Les circuits
Un circuit d’éclairage ne doit pas comporter plus de 8 points lumineux : plafonniers, appliques, prises commandées, etc. Il est câblé en fils de 1,5 mm² et protégé par un disjoncteur de 16 A maxi ou un fusible de 10 A maxi. Un logement de plus de 35 m² doit comporter au moins 2 circuits d’éclairage. Tous les circuits d’éclairage doivent comporter un fil de terre.

Guide Les points de centre
Dans le séjour, la cuisine et dans les chambres, le point d’éclairage obligatoire est constitué par un point de centre en plafond. Le dispositif de suspension de chaque point de centre doit pouvoir supporter une charge allant jusqu’à 25 kg. En complément des points de centre, ou dans les autres pièces de la maison, d’autres points d’éclairage peuvent se situer au niveau des murs (appliques), du sol ou d’une prise de courant commandée par un interrupteur.

LES BOÎTES DES POINTS DE CENTRE DOIVENT ÊTRE ACCROCHÉES À L’OSSATURE DU PLAFOND PAR UNE TIGE FILETÉE

 

 

 

 

 

Guide Connexion d'un luminaire sur socle DCL

Les boîtes pour luminaires

Les boîtes de raccordement des luminaires en point de centre ou en applique doivent être équipées d’un socle DCL (Dispositif de Connexion Luminaire). Celui-ci comporte une prise permettant l’installation ou le remplacement d’un luminaire par simple branchement ou débranchement de la fiche du luminaire. Il existe des boîtes DCL spécifiques pour les points de centre et pour les appliques murales. 

Cas de la salle de bain

Dans la salle de bains, le point d’éclairage est constitué d’une boîte DCL avec obturateur pour attente luminaire ou d’un luminaire protégé contre les projections d’eau de toutes directions (indice de protection IP X4). 

 

 

 

 

 

Les points d'allumage

Emplacement idéal d'un interrupteur

Les points d’allumage doivent être installés à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m. Dans chaque pièce, il en faut au moins un près de chaque accès. Dans les couloirs et les circulations, ils pourront être réalisés soit par des commandes manuelles avec ou sans variateur de lumière, soit par une commande automatique par détection de mouvements. 

 

 

 

 

 

 

Les circuits de prises de courant avec terre

La norme NF C 15-100 impose un certain nombre de recommandations pour le nombre de prises de courant par pièce, les sections de fils à utiliser, les protections à prévoir.

Le nombre de prises de courant avec terre par pièce
La norme impose un nombre minimum de prises de courant dans chaque pièce, comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Toutes les prises sont obligatoirement équipées de broche de terre. C’est une assurance de confort mais aussi de sécurité, en évitant trop de branche - ments sur des multiprises. Les prises de courant jusqu’à 20 A devront être installées à 5 cm minimum du sol fini. Cette hauteur est de 12 cm pour les prises de courant de plus de 20 A.

Les circuits spécialisés

Une installation doit comporter au moins 4 circuits spécialisés :
• 1 circuit dédié à la cuisinière / plaque de cuisson, protégé par un disjoncteur 32 A et alimenté en 6 mm²,
• au moins 3 autres circuits, protégés chacun par un disjoncteur 20 A et alimentés en 2,5 mm², dédiés aux appareils tels que lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, etc
 
Les circuits de prises

 Si votre circuit est câblé en fils de 1,5 mm² et est protégé au tableau par un disjoncteur de 16 A, vous pouvez installer jusqu’à 5 prises par circuit. Si votre circuit est câblé en fils de 2,5 mm² et protégé au tableau par un disjoncteur de 20 A ou un fusible de 16 A, vous pouvez installer jusqu’à 8 prises par circuit. Pour le nombre de prises, vous devez tenir compte des prises multipostes, montées dans un même boîtier, selon la répartition suivante :

• un socle à 2 postes compte pour 1 prise,

• un socle à 3 postes compte pour 2 prises,

• un socle à 4 postes compte pour 2 prises,

• un socle à plus de 4 postes compte pour 3 prises.

 Notez que les prises commandées par un interrupteur doivent être raccordées sur un circuit éclairage.

 

 

Les circuits chauffages et volets roulants

La norme NF C 15-100* impose désormais un circuit spécifique avec une protection dédiée pour :

• les appareils de chauffage électrique

• Les volets roulants électriques

 

Circuit chauffage : l'essentiel de la NF C 15-100

* La norme NF C 15-100 impose qu’un circuit soit systématiquement dédié aux appareils de chauffage électrique. La protection par disjoncteur et la section des fils sont définies suivant la puissance totale des appareils (voir tableau ci-dessous).  

 

Guide

 

 

Circuit volets roulants : l'essentiel de la NF C 15-100

Pour toute commande de volets roulants, la norme NF C 15-100 impose de créer un circuit spécialisé, systématiquement dédié à l’alimentation des volets roulants électriques. Il est câblé en fils de 1,5 mm² et protégé par un disjoncteur de 16 A maxi (ou 20 A avec des fils de 2,5 mm²). Il est possible de mettre plusieurs volets sur le même circuit. Cependant, il est judicieux de prévoir au moins 2 circuits, car en cas de panne, si tous les volets dépendent du même circuit, plus aucun ne fonctionne

 
Le réseau de communication

La communication gagne toute la maison : téléphone, ordinateur, télévision, jeux en réseau, partage de fichiers, imprimante en réseau... C’est pourquoi la norme NF C 15-100 impose la présence d’un coffret de communication et définit l’installation des prises spécifiques.

Les prises de communication

 La norme définit un équipement minimum : dans tous les logements de plus de 35 m², au moins une prise de communication par pièce principale, y compris la cuisine. Dans les logements de moins de 35 m², la norme impose un minimum de 2 prises de communication. Les prises de communication doivent être de type RJ 45 (disparition des prises en T) : elles permettent de brancher l’informatique, le téléphone et même la télévision (voir page 192). Il est à rappeler qu’une prise de courant doit être installée à proximité de chaque prise de communication

Les prises télévision

Si les prises de communication que vous installez ne peuvent pas distribuer la télévision, vous devez prévoir en plus l’installation d’un certain nombre de prises de télévision, selon le tableau ci-dessous :
 
 

 

Le coffret de communication

Toutes les prises de communication doivent être raccordées à un coffret de communication.

 La norme NF C 15-100 précise que celui-ci doit être équipé :

• d’un DTI (Dispositif de Terminaison Intérieure) au format RJ 45, pour les installations faisant l’objet d’un permis de construire déposé à partir du 1er janvier 2008,

• d’un répartiteur TV,

• d’un système de répartition téléphonique.

Vous pouvez également installer votre équipement réseau et Internet (box ADSL ou modem switch routeur ADSL) et un dispositif de “brassage”.

Vous pouvez ainsi facilement changer l’affectation de vos prises de communication : certaines dédiées téléphone, d’autres dédiées internet et réseau informatique

 

Le réseau de communication

Celui-ci doit être réalisé en étoile, à partir du coffret de communication. Le tableau ci-dessous indique le type de câble et le type de prise en fonction des médias que vous souhaitez diffuser sur cette prise.

 

  

   

 

 La gaine Technique Logement (GTL)  

Dans une construction neuve, le tableau électrique doit être installé dans la “Gaine Technique Logement”. Il s’agit d’un volume strictement réservé aux courants électriques (tableau d’abonné, téléphone, alarmes, communications, TV…) à l’intérieur du logement ou dans un local annexe directement accessible (garage communicant directement avec la maison par exemple). En rénovation, lorsque la règle ci-dessus est irréalisable, il faut toutefois éviter d’installer le tableau dans un endroit humide ou à proximité de tuyaux d’eau et de gaz.

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Une bonne installation pour plus de sécurité 

Pour être bien avec l’électricité, il est essentiel de connaître les caractéristiques d’une installation dangereuse ou mal sécurisée. Voici en quelques points une aide au diagnostic personnel.

 

Diagnostic électrique : obligatoire depuis le 1er janvier 2009

Le diagnostic électrique permet de savoir si l’installation présente ou non des risques pour la sécurité des personnes.

Il doit être établi lors de la vente d’un logement de plus de 15 ans.

Comme pour le contrôle technique automobile, il doit être établi par un professionnel formé et certifié par un organisme agréé, qui détermine, selon des critères de sécurité bien définis, l’existence :

• D’un appareil général de commande et de protection, et de son accessibilité.

• D’au moins un dispositif de protection différentielle, adapté aux conditions de mise à la terre, en tête d’installation.

• D’un dispositif de protection contre les surintensités, adapté à la section des conducteurs électriques, pour chacun des circuits.

• D’une liaison équipotentielle et d’une installation électrique adaptée aux conditions particulières des locaux contenant une baignoire et une douche.

Il devra également mentionner les matériels électriques inadaptés à l’usage ou présentant des risques de contact direct avec des éléments sous tension ainsi que les conducteurs non protégés mécaniquement. Le diagnostic électrique ainsi établi est valable pour une durée de 3 ans.

Une bonne instalation pour plus de sécurité

 

 

 

 

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